La salle sur demande

Messages : 218 Date d'inscription : 23/03/2008 Age : 33

Aiko détourna les yeux et ses bras retombèrent le long de son corps. Cédric la regarde sans cillé. Aiko n'aimait pas quand il avait se visage.

-Merci quand même. je commençais à fatiguer.

Elle prit un élastique au son poignet et s'attacha les cheveux en une queue de cheval. Elle se déplaca au centre de la pièce et leva les bras. Un liquide allongea sa bagette et Aiko se mit à danser sur elle même. Le jet éclaboussa la pièce entière, mais sans toucher Cédric, toujours au même endroit. L'eau entraina avec elle les fragements de la statue et les mit dans un coin.
Lorsque se fut fini, Aiko baissa les bras et se laissa tomber au sol, dans un soupir.

-Puiff ça crève. Tu vas ressembler à un abricot séché, si tu continues à tirer une tronche pareil.
-Tu ne suis jamais ce qu'on te dit ?

Sa voix était dure. Aiko ne souriait plus, elle regardait le plafond sans un mot.

Messages : 782 Date d'inscription : 29/02/2008 Age : 32

- Je n'écoute que ce qui est bien pour moi.

Cédric se frappa instinctivement le front avec le plat de la main. Ce n'étais pas possible elle le faisait surement exprès ! Cédric ne répondit pas et Aiko pouffa. Le Pouffsoufle croisa les bras et analysa les différentes situations qui se présentait à lui. Laisser la jolie japonaise se moquer de lui sans rien dire ? Nan il ne pouvait ne rien faire. La ligoter et la ramener de force à l'infirmerie ou il l'attacherais à son lit jusqu'à la deuxième épreuve ? Elle lui en voudrait jusqu'à sa mort.
Le Pouffsouffle émit un grognement. Il aurait bien voulu qu'Olivier soit là. Il aurait sûrement trouver une solution. Aiko haussa un sourcil devant l'attitude bizarre de son amant.

- Euuuh quelque chose ne va pas ?

Cédric serra les poings et se retint. Il était sur le point d'exploser. ''Quelque chose ne va pas'' Elle déconnait ou bien ?! Evidemment que quelque chose n'allait pas. Ou bien elle se foutait de lui et faisait tout pour lui faire péter les plombs ou bien elle ne le faisait vraiment pas exprès...
Cette possibilité le rasséréna et son visage se radoucit au grand bonheur d'Aiko. Il n'oubliait pas qu'Aiko avait toujours été quelqu'un qui ne mesurait jamais l'ampleur de ses paroles et qui croyait toujours bien faire. Ou du moins qui essayait. Elle ne s'avouait jamais vaincue et était très... têtue. Pour le plus grand malheur de Cédric. Le Pouffsoufle soupira et arrêta le fil de ses pensées pour offrir un grand sourire à Aiko. Celle-ci le lui rendit et vint se blottir dans ses bras.

- Je n'ai pas très bien compris ce qui c'est passé dans ta tête mais je crois que c'est réglé.

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Blottit dans les bras de Cédric Diggori, Aiko était au ange, son dilème était rompu. Cédric posa son menton sur le sommet de sa tête. Comen4ant à avoir des fourmies dans les jambes, il s'assit par terre et Aiko se mit dos à lui. Il referma ses bras sur elle et la serra fort contre lui.

-Je t'en fait voir de rouge et de pas mures hein ?
-Pas mures c'est certain, mais...aussi de très belle rouge.

Ils rigolairent à cette phrase. Puis, un long silence figea le temps pour les adolescents. Aiko soupira d'aise.

-Tu peux pas savoir comme j'en rêvait de ce moment.
-Hein ?
-Pendant, toute la journée, que j'ai pas vu passer, vu que je dormait, mais aussi pendant l'épreuve, je...

Cédric gromela en revoyant l'épreuve. Aiko leva les yeux au ciel et se retourna ves lui. Elle pouffa et Cédric leva un sourcil, signe d'interrogation.

-Rien rien.
-Tu es une énigme à certains moments, tu savais ?
-Maintenant oui (^^).

Aiko posa ses lèvres sur celles de Cédric, qui sourirait.

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Ils échangèrent un long baiser qui parut duré des heures pour le Pouffsoufle. Une fois cet instant rompu, Aiko soupira d'aise avant de se lever avec souplesse, les poings sur les hanches.

- Maintenant entraînement !

Cédric se laissa tomber sur le sol dans un gémissement de découragement. Il ferma les yeux, mimant un sommeil profond lorsqu'une ombre se dessina au dessus de lui. Il rouvrit les paupières et retint un cri de surprise en voyant la tête d'Aiko à quelques centimètres de la sienne.

- Allez Cédric... debout.

Le concerné ferma les yeux. Il aurait voulu disparaître avec Aiko et l'empêcher de s'entraîner si peu de temps après une convalescence. Il sentait à présent que la patience de la japonaise diminuait et que celle-ci lui secouait les épaules pour le motiver à se lever. Cédric grogna et suppliait intérieurement Aiko de ne pas s'entraîner aujourd'hui. D'attendre qu'elle aie mieux. Cédric s'en était déjà voulu de l'accident de la première épreuve. Pour la japonaise, cette situation était ridicule, mais pas pour un Captain sensible qui avait déjà tant perdu. Aiko avait comblé en partie ce vide et il ne voulait en aucun qu'il lui arrive quelque chose. Il ne se le permettrait pas et ne se le pardonnerais jamais plus.

**I need a Captain...**

Il fallait qu'Olivier le sorte de ce pétrin...

- Cédric !!!

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Aiko, baguette en main, le regardait droite comme un I.

-Je vais bien, très bien même, mais si tu veux qu'il m'arrive plus rien, je dois m'entrainer.

La jeune fille se positiona en mode combat, un sourire sur les lèvres. Une voix en elle lui disait que rien ne venait de soi, il fallait le valoir.
Cédric se leva et croisa les bras. Aiko poussa un soupir.

-Alors monsieur Diggori a peur ? De moi ?

Il ne dit rien et tourna les talons. Son bras se leva et la baguette d'Aiko lanca un jet de glace, qui frappa juste à côté de lui.

-Si j'étais Olivier, tu le ferai, alors pourquoi pas moi ?

Cédric restait dos à elle, il ne disait rien, ne fessait rien. Aiko se mit à hurler pour qu'il entende tous.

-Si tu as peur à chaque fois, quil m'arrive un truc,... Et puis, tu crois que moi, j'ai pas peur ?!?! Cependant, contrairement à toi, j'ai confiance en toi. Et NE ME SOUS-ESTIME PAS !!!!

Sa respiration s'était accélérée. Aiko était furieuse de penser qu'il puisse le prendre pour une fluette, une brindie d'arbre qui se casse à chaque coup de vent. La pièce était sombre, Aiko aurait voulu une réaction, une remarque au moins.

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Cédric, toujours dos à elle, eut un demi-sourire. Voila la réaction qu'il avait voulu provoquer en elle. La colère. Un bon stimulant pour un combat. Il rangea sa baguette à sa ceinture puis agit très rapidement. Il pivota sur lui-même et se dirigea droit sur Aiko ou il enchaîna divers prises successives.

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Cédric arriva près d'elle baguette en main. Aiko était pourtant sûr de l'avoir vu la mettre à sa ceinture. En un instant, il l'a pointa sur la tempe de la jeune japoanise. Il souriait toujours.

-O-1 pour moi.

Tous doucement, il s'écata des quelques mètres.
Aiko était en train de faire une stratégie dans sa tête, cependant, elle avait beau connaître un peu Cédric, elle ne connaissait pas ses technique à lui.
Il se pencha en avant.

-Honneur au fille.

Aiko ne se le fit pas dire deux fois.

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Cédric recula de deux pas devant la férocité des attaques d'Aiko. Elle avait pratiquer l'aïkido depuis des années ce qui lui laissait un large avantage sur son ami quidditcheur. Le Pouffsoufle se défendit du mieux qu'il pouvait et il parvint à affaiblir Aiko mais cela ne suffit pas. En une fraction de seconde Cédric se retrouva plaquer au sol, le nez dans la poussière et le bras tordu dans le dos.

- 1-1

Aiko desserra sa prise et laissa Cédric se relever. Le Pouffsoufle laissa échapper un soupir de soulagement et se massa le bras tout en regardant sa bien-aimée. Un sourire victorieux et les poings sur les hanches, la japonaise suait à grosses gouttes et sa respiration était devenue saccadée.

- C'est bon on arrête là ? tu as eu ta dose ?!

- Tu rigoles ?!

Le visage illuminé de la japonaise découragea Cédric. Ce n'est pas aujourd'hui qu'il la convaincra de se reposer...

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Cédric pointa sa baguette. Aiko eut juste le temps de faire un bouclier, une sensation de chaud la submerga pendant de longes secondes.

-Aguamenti !!!!

Une vague se forma devant Aiko et avec un jet de la main, elle le fit se déverse sur Cédric.

-Stupefix !!

La jeune fille fut obligée de lâcher sa baguette. Cédric, tous trempé, avait le visage fermé, un bras tendu en avant.
Aiko alla calmement rechercher sa baguette tout en regardant Cédric. Il ne la laissa pas faire. La japonaise sentit des liens invisibles monter sur ses jambes. Des fourmies lui chatouillaient les pieds au fur et à mesure que les liens montaient. Elle se sentit vasier et bascula sur le ventre à deux centimètre de sa baguette.

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Cédric ramassa tranquillement la baguette d'Aiko et l'enfourna dans ses poches.

- 2-1 Echec et mat et fin de l'entraînement.

- Quoi ?!

Aiko se débattit mais les liens se resserrèrent autour d'elle. Cédric sourit et d'un geste souple souleva Aiko et la jeta sur son épaule. La jeune fille se tortillait en hurlant des injures en japonais et lui intimait l'ordre de la lâcher.

- Roooh c'est bon arrête de brailler. On reprend l'entraînement demain.

Aiko ne répondit pas et ne cessa pas ses hurlements, faisant vibrer méchamment les tympans du Pouffsoufle. Cédric ouvrit la porte d'un coup de pied et se dirigea vers la grande salle.

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-Pfff t'es désespérante.

Aiko se tut. Un sentiment de honte qui s'insinuait dans tous son corps. Elle était aussi casse pied ?

-Un sac de patate, super.
-C'est toi qui joue la pouffe.
-...Gomen.

Cédric la balotta dans les couloirs du château. Ils rencontrairent d'autre élèves qui la dévisagèrent avec une expression bizarre. Aiko se mit à rougir violament.

**La réputation qu'il va avoir à cause de moi.**

Aiko baissa le yeux et n'osa pas ouvrir la bouche.

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