Harry Potter
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Harry Potter

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 Espace fictions

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Dumbledore
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Dumbledore


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MessageSujet: Espace fictions   Espace fictions Icon_minitimeSam 16 Fév - 14:42

Bienvenue dans la bibliothèque, ici vous trouverez les fictions écrites par les élèves et des livres de cours écrits par vos professeurs. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à me les envoyés dans mon bureau.
Votre Directeur, Albus Dumbledore.
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Olivier Dubois
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Olivier Dubois


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MessageSujet: Re: Espace fictions   Espace fictions Icon_minitimeLun 31 Mar - 21:13

Voila une fiction sur le quidditch assez sympathique que j'ai trouvé sur un site donné en bas de page. Bonne lecture!



Les petites manies dont on ne se débarrassera jamais


Ne dites pas à un amoureux du Noble Sport que les superstitions sont ridicules.

Sauf bien sûr, si vous ne tenez plus à la vie.

Dans le monde du Quidditch, la chance et les rituels qui y sont associés ne sont pas des choses avec lesquelles on peut plaisanter. Il n’est pas question de respecter les attentes d’une quelconque divinité dans le but de s’attirer ses bonnes grâces lors du match. Les rituels d’avant-match sont en réalité une partie intégrante de la préparation des champions.

De la même manière qu’ils sont mis au vert à quelques jours de la rencontre, qu’ils prennent soin de manger des sucres lents pour le repas d’avant-match, qu’ils écoutent les discours interminables de leurs entraîneurs, ils ont et respectent tous leurs petites habitudes.

Ne pas parler dans les vestiaires. Porter toujours la même paire de chaussettes. S’asseoir toujours aux mêmes places. Ne pas porter de vert. Ne pas prononcer le mot « victoire ». Ou le mot « défaite ». Parfois même le mot « saperlipopette ». Faire une petite prière. Se faire dire les mêmes choses.

Bien souvent curieuses, ces petites manies sont toujours intégrées au rituel après une victoire éclatante… Le joueur n’est pas bête. Il sait qu’il pourrait sans passer. Mais si son rite marche, il ne voit pas l’intérêt de prendre le risque de ne pas le pratiquer et apprend vite à ne pas juger le comportement parfois particulier de ses coéquipiers. Plus l’habitude est ancienne, plus il est dur de s’en passer. Et quand en plus le rituel dépend d’un autre, les choses commencent réellement à se compliquer.

Alors si en plus, elle dépend de votre ennemi juré...

La sonnerie du téléphone résonna dans la chambre jusque là silencieuse. Si, profondément endormi, le jeune homme ne l’entendit pas, le coup de coude que lui donna sa compagne le sortit des bras de Morphée. Il lui fallut quelques instants pour retrouver ses esprits, prendre conscience qu’il n’était plus en train de triompher dans un stade sur son balai, mais bel et bien en caleçon dans son lit, à côté de sa fiancée qui venait ni plus ni moins de l’agresser.

- Pourquoi tu me frappes ? demanda-t-il d’une voix enrouée.

- Pourquoi tu n’as pas éteint ton téléphone ? grogna la jeune fille sans même se retourner vers lui.

Son téléphone ? Ce n’est qu’à cet instant qu’il l’entendit sonner. Il jeta un rapide coup d’œil au réveil posé sur la table de chevet. Ses yeux, bien qu’encore légèrement collés, lui permirent de constater qu’il était trois heures du mat’ passée… Qui pouvait bien appeler à cette heure là ?

Il tendit alors la main vers son pantalon, jeté la veille au soir au pied du lit, et chercha dans la poche à récupérer le pratique petit appareil moldu que son club l’avait forcé à adopter. A l’instant où il s’en saisissait, la sonnerie cessa et l’écran s’éteignit.

- Raté, souffla-t-il en se laissant lourdement retomber sur l’oreiller.

La jeune fille vint poser sa tête sur le torse dénudé de son compagnon.

- Si c’est vraiment important, ils rappelleront, marmonna-t-elle à moitié endormie. Mais dans le doute, éteints le… Je voudrais finir ma nuit.

Un soupir amusé lui échappa. Il fit glisser ses doigts le long de sa nuque et les enfouit dans ses cheveux. Après quelques secondes passés à lui caresser le crâne, il devina à sa respiration devenue plus profonde que sa douce s’était endormie. Il tendit le bras de manière à faire passer son téléphone sous le sommier du lit afin d’éviter qu’elle ne soit dérangée par la luminosité de l’écran. L’appel manqué venait d’un numéro inconnu.

A caresser doucement la tête de sa fiancée, il sentit à son tour la somnolence l’envahir et ses yeux se fermer. Il allait, d’un geste incertain, éteindre son téléphone quand celui-ci se remit à sonner. Ses réflexes, que la presse sportive ne cessait de vanter, ne lui permirent cependant pas de le couper assez vite. Furieuse d’avoir été à nouveau réveillée, sa douce et tendre s’empara d’un oreiller et le frappa jusqu’à ce qu’il quitte le lit et la chambre à coucher.

Le jeune homme ne trouva refuge qu’en fermant la porte de la cuisine, se mettant ainsi à l’abri des tirs de missiles emplumés. Il observa encore un moment son téléphone sonner avant de décrocher. A l’heure qu’il était, ça avait intérêt à être important.

- Allô ? fit-il d’une voix enroué.

A sa plus grande surprise, la voix, féminine, qu’il entendit lui était totalement inconnue.

- Acceptez-vous le PCV ? demanda son interlocutrice.

- Ça dépend qui appelle, marmonna-t-il en se passant une main sur le visage.

Sa plaisanterie ne fit pas du tout rire l’opératrice. Elle aussi ne devait pas apprécier d’être encore éveillée à cette heure de la matinée.

- Acceptez-vous le PCV ? répéta-t-elle.

Il poussa un profond soupir et fit quelques pas dans la cuisine non éclairée. Qui ? Qui pouvait bien le déranger à cette heure là ?

- Oui, finit-il par déclarer.

Il entendit alors l’opératrice raccrocher et il eut droit à quelques secondes de musique de chambre. Il alla se placer devant l’évier et entreprit de se servir un verre d’eau en se coinçant le combiné contre l’oreille.

Lorsqu’il entendit la voix, cette fois masculine et connue, de son correspondant, il faillit le lâcher.

- Allô, Flint ?

Il rattrapa son téléphone au dernier moment et se retint avec peine de hurler.

- Bordel Dubois ! Tu as une idée de l’heure qu’il est ? s’écria-t-il aussi fort que le niveau sonore d’un chuchotement le lui permettait.

- It’s Quidditch time ! lui répondit son interlocuteur gaiement.

- Va te faire foutre, ok ! grogna Flint en s’apprêtant à raccrocher.

Des cris venant du téléphone le firent changer d’avis.

- Non attends, Flint, ne raccroche pas… Ok, désolé, je pensais pas te réveiller. Il doit être quoi ? 7 heures du mat’ non ?

- 7 heures du mat’ ? Tu te fous de ma gueule, Dubois ? s’énerva Flint en jetant un regard à la nuit noire par la fenêtre face à lui. Il est à peine trois heures !

- Trois heures ? fit Olivier sincèrement surpris.

Il marmonna quelques instants.

- Ah oui, je me suis trompé, avoua-t-il. Désolé… En dehors des scores de Quidditch, j’ai toujours eu du mal à compter.

- Compter quoi ? soupira Flint sentant la veine de sa tempe se mettre à palpiter, comme à chaque fois qu’il se retrouvait obligé de lui parler. Dubois, tu appelles d’où ?

- Ben… De Seattle ! répondit le gardien de Flaquemare. Me dis pas que tu n’es pas au courant que le club est en tournée aux States ce mois-ci.

La veine de la tempe de Flint menaçait à présent de se rompre.

- Attends un peu, crétin de Gryffondor… Tu es en train de me dire que tu me réveilles en pleine nuit en m’appelant de Seattle… EN PCV !

Son hurlement résonna un instant sur le carrelage de la cuisine.

- Quoi ? se défendit Olivier. Je n’avais plus de forfait !

- Dubois, je vais te tuer, déclara froidement l’ancien Serpentard. Non, tu sais quoi, je vais tout simplement raccrocher et…

- Si tu fais ça, je vais te rappeler, le coupa Dubois.

- J’éteindrai mon portable.

- J’appellerai sur ton fixe.

- Je peux aussi débrancher le téléphone.

- Alors je t’enverrai mon agent frapper à ta porte ! Je peux même demander à mes relations du Ministère de…

- Dubois, tu m’emmerdes, tu le sais ? s’écria Flint agacé.

- Si peu Flint, si peu… soupira l’ancien Gryffondor. Tu dois savoir pourquoi je…

Des bruits de clameur empêchèrent Marcus Flint d’entendre la suite.

- C’était quoi ça ? demanda le jeune homme intrigué. Putain Dubois, t’es où ?

- Là ? répondit naïvement son éternel rival. Je suis dans l’Arena de Seattle ! T’inquiète s’il y a un peu de bruit… Ce sont les supporters que tu as dû entendre. On vient d’annoncer la composition des équipes et cela les a rendus dingues ! Figure-toi que j’ai aussi pas mal de fans de ce côté-ci de l’océan ! Hé hé, ça te fais chier, pas vrai ?

- Attends deux secondes… fit Flint ignorant sa dernière provocation. Tu es en train de me dire que tu appelles du couloir d’entrée au stade ?

- Ben ouais… Le match n’a pas encore débuté.

- Toi, fit le jeune homme en s’appuyant au plan de travail de sa cuisine. Tu t’es pris un Cognard dans la tête il n’y pas longtemps, non ?

- Ecoute, mec, ça me gêne pas de parler de mes exploits du match dernier, rétorqua Dubois légèrement vexé, Mais là, je suis un peu pressé, et je te rappelle que j’appelle un PCV.

Flint ne put retenir un grognement.

- Bon, qu’est ce que tu me veux ?

- A ton avis ?

Evidemment. Il n’y avait que l’autre tâche pour l’appeler au bout milieu de la nuit, depuis l’autre bout de la planète, en PCV de qui plus est, et pour ça…

- Sérieux ? demanda-t-il les sourcils froncés.

- En tous cas, ce n’est pas pour prendre de tes nouvelles ou papoter de la pluie et du beau temps que je t’ai appelé, soupira Olivier.

- Dubois…Va te faire !

- Je te signale qu’à ma place, tu ferais la même chose. Et qu’à la tienne, je ne chichiterais pas autant !

- Possible, mais en attendant, ce n’est pas moi qui m’apprête à rentrer sur dans ce stade, jugea bon de signala Flint.

- Mais de la même manière, rétorqua le Gardien agacé, ce ne sera pas moi qui me retrouverais avec tous les fans de Flaquemare à mes trousses parce que j’aurai été désigné responsable de leur humiliante défaite. Crois moi, je me ferai un malin plaisir de te dénoncer.

- Dubois, personne ne croit à ce genre de trucs, marmonna le jeune homme soudainement très fatigué.

- Et alors ? Tout le monde a peut-être tort. Ce ne serait pas la première fois.

A nouveau, les clameurs retentirent. Flint savait qu’il n’allait pas le lâcher.

- Alors tu te bouges ? le pressa son ennemi juré outre-Atlantique.

- Je n’ai pas envie de…

- On est toujours en PCV !

- Ok… Tu l’auras voulu.

Il prit quelques secondes et récita d’une voix monocorde.

- « Dubois, arrête de rêver. T’es qu’un gros nul aux mains percées. Soit réaliste, t’as aucune chance de gagner ! ». T’es content, ça y est ?

Quelques instants de silence suivirent sa déclaration.

- Allez, tu me la refais, dit soudainement Olivier. Mais cette fois, tu y mets plus de cœur. Sinon, ça ne va pas marcher.

- Va te faire ! s’indigna Flint.

- Ok, calme-toi, je pense que ça ira… Au fait, maintenant si j’étais toi, je me préparerais à ce que demain tous les journaux du pays louent mon talent et mon génie.

- Dans tes rêves, crétin ! soupira-t-il pour clore la discussion.

Flint raccrocha alors et resta un instant à observer la lune se cacher derrière les fins nuages et presque aussitôt réapparaître. Maintenant, l’autre idiot allait sûrement se surpasser. Un jour, il faudrait qu’ils se décident à arrêter.

Il éteignit son portable, le déposa sur le bord de l’évier et ramassa sur le chemin de sa chambre à coucher les oreillers que sa petite amie lui avait jeté.

Le jour où ils prendraient leur retraite suffirait certainement.

Ne dites pas à un amoureux du Noble Sport que les superstitions sont ridicules.

Ne demandez pas non plus à un joueur de Quidditch d’empêcher l’un de ses semblables de les respecter.

Sauf bien sûr, si vous ne tenez plus à la vie…




Fiction by Owlie Wood
Voici le lien: http://www.fanfiction.net/s/3206309/1/Dieux_du_Stade
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Olivier Dubois
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Olivier Dubois


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MessageSujet: Re: Espace fictions   Espace fictions Icon_minitimeSam 12 Avr - 22:30

Et encore une fic du même auteur et du même site: Bleu

- Bleu…

Elle l’avait observée légèrement surprise.

- Tu voulais connaître ma couleur préférée, avait-il ajouté la sentant perplexe. Et bien, c’est le bleu…

Elle ne savait plus quoi dire. Depuis des jours, elle le tannait pour qu’il lui révèle ce secret. Secret idiot, mais ce garçon était lui-même secret. Ils s’étaient même disputés à ce propos dans la journée. Comme un signe de bonne volonté, il l’avait rattrapé après le dîner pour le lui révéler.

- Original pour un garçon, avait-elle plaisanté. Je comprends maintenant pourquoi je t’ai intéressé…

Il avait souri avant de lui donner son premier baiser.

Le ciel était gris, les yeux rougis, son visage blafard. Ses parents étaient en noir, comme elle et les autres. Lui portait son uniforme, ses meilleurs amis venus le saluer aussi. Le cercueil en acajou aux poignées dorées avait à ses pieds, déposés sur l’herbe verte, des bouquets de roses blanches. Ce n’était pourtant pas un enfant qui les avait quittés. Un simple innocent qui leur avait été arraché.

Toutes les couleurs accompagnaient le deuil, toutes sauf sa préférée.

Elle seule y avait songé et déposa un bleuet parmi les roses blanches et les œillets.

Cho savait que Cédric apprécierait.
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